Tuesday, October 24, 2006

ÉMISSION DU 26 OCTOBRE 2006 : UNE HEURE AVEC JEAN BRICMONT

Une heure en compagnie de Jean Bricmont, auteur du livre l'Impérialisme humanitaire, publié chez Lux éditeur (www.luxediteur.com)

En musique
WD-40 - Et les chiens hurlèrent jusqu'à l'aube
BORIS VIAN - La Java des bombes atomiques
RAGE AGAINST THE MACHINE - Ashes in the Fall
COMPAGNIE JOLIE MÔME - Tout allait bien
JOEY ONLY - Class War
JEAN LECLAIR - L'innocence de l'âme

Wednesday, October 18, 2006

ÉMISSION DU 19 OCTOBRE 2006 : SPÉCIAL GUERRE EN AFGHANISTAN

Émission spéciale sur la guerre en Afghanistan, la participation canadienne à celle-ci, les raisons de s'y opposer et les moyens d'y faire face

Nos invités
- Martine Eloy, collectif Echec à la guerre
- Claude Rioux, membre du collectif de rédaction de la revue A babord! et de Lux éditeur
- Minerva Gutierrez, responsable à la mobilisation et aux liens de solidarité pour Québec Solidaire
- Louise-Caroline Bergeron, membre du collectif Bloquez l'empire

Liens internet
www.echecalaguerre.org
www.ababord.org
www.quebecsolidaire.net
bloquezlempire@resist.ca
www.pressegauche.org
www.acp-cpa.ca
coat.ncf.ca

En musique
AKUMA - L'alternative
LA TORDUE - La guerre
DAVID ROVICS - Operation Iraqi Liberation (OIL)
PROPAGANDHI - ...And we thought that Nation-States were a bad idea

Tuesday, October 17, 2006

Oaxaca ou le prélude des luttes à venir

« Ce que nous voulons pour l’État d’Oaxaca est une loi transparente qui serve le peuple ». Ainsi s’exprimait un des participants à la Marche pour la Dignité du Peuple d’Oaxaca menée sous le mot d’ordre : « N’oubliez pas le 14 juin ». Ce professeur, membre de la section 22 du syndicat national des travailleurs de l’éducation et préférant garder l’anonymat à cause de l’harcèlement constant dont il fait l’objet de la part des divers groupes gouvernementaux, poursuit : « A Oaxaca, quiconque détient le titre de gouverneur a toujours fait ce qu’il voulait. Maintenant, le premier forum pour changer les fondations de la loi a été organisé dans l’État d’Oaxaca. […] ce que nous avons besoin c’est d’un changement dans la loi qui mette l’emphase sur les us et coutumes du peuple, et qui fasse en sorte que lorsqu’un gouvernement ne fonctionne pas il puisse être remplacé (1) ».

Ce qui n’était qu’une grève du corps professoral de la ville d’Oaxaca de Juarez, capitale de l’État du même nom situé dans le sud du Mexique est maintenant devenu un large mouvement social qui a pris une ampleur nationale. Le conflit social qui sévit actuellement à Oaxaca a pris forme dans l’ombre des tractations qui ont entaché l’élection présidentielle mexicaine du 2 juillet dernier. Pourtant, cette lutte semble plus annonciatrice de celles qui pourraient éclore à travers le Mexique au cours des prochaines années.

Radicalisation d’un simple mouvement de protestation

Un retour en arrière s’impose afin de bien saisir la portée et la profondeur de l’important mouvement social qui a pris forme à Oaxaca. Cet État, à majorité autochtone, témoigne bien des contradictions profondes de la société mexicaine et les met en exergue de façon éloquente. Le gouvernement mexicain estime que 37,7%, soit 40 millions de personnes, des 106 millions de Mexicains vivent dans la pauvreté, dont 25 millions, soit 23,6%, vivent dans l’extrême pauvreté. Selon un représentant d’EDUCA, une organisation de développement et d’éducation oaxacane, 75% des 3,4 millions de résidents de l’État vivent dans la pauvreté extrême. C’est en fait le deuxième État le plus pauvre après celui du Chiapas (2).

Pour situer un début à la crise actuelle, il faut retourner au 22 mai dernier lorsque des milliers de professeurs et d’administrateurs appartenant à la section 22 du syndicat national des travailleurs de l’éducation déclenchaient une grève tout en décidant de camper sur le zòcalo, la place centrale de la capitale, de bloquer les autoroutes et édifices gouvernementaux de façon pacifique et de « marquer » leur territoire en tapissant la ville de graffitis mentionnant entre autres : Notre mouvement n’a pas de meneurs, il vient de la base. Leurs demandes incluaient principalement des majorations de salaires, des uniformes et des souliers pour l’ensemble des élèves, plus de bourses d’études et une augmentation du budget pour les équipements et infrastructures scolaires (3).

Aux demandes des grévistes le gouverneur de l’État, Ulises Ruiz Ortiz, a plutôt décidé, le 14 juin à l’aube, d’envoyer l’escouade anti-émeute démanteler les campements des grévistes au cœur de la ville au cours d’une intervention assez violente : du haut des hélicoptères on lançait des gaz lacrymogènes pendant que plus de 1000 officiers des forces de l’ordre chargeaient la foule. Les quelques 600 grévistes qui dormaient sur place ont alors retraité pour ensuite revenir renforcés de quelques 30 000 professeurs et résidents enragés. Ce fut ensuite au tour des forces de l’ordre de battre en retraite.

Ce qui fut alors considéré comme une tentative avortée de tuer dans l’œuf le mouvement de grève, 5 semaines seulement après les massacres survenus à San Salvador d’Atenco (4), n’eut pas l’effet escompté par les autorités. Les résidents et résidentes d’Oaxaca se sont en fait massivement rangés derrière les grévistes et le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) du gouverneur Ruiz Ortiz a durement écopé lors des élections du 2 juillet dans cette région.

Cet appui massif au sein de la population a conforté les grévistes dans leurs manœuvres de désobéissance civile, un appui qui s’est rapidement manifesté. Le 16 juin, par exemple, deux jours seulement après la charge gouvernementale, 500 000 personnes prenaient la rue. La contestation venait de passer à un autre niveau. Comme le mentionnait Juan de Dios Garcia, un représentant syndical, « à partir du 14 juin, le mouvement a cessé d’en être un de professeurs pour devenir un mouvement populaire au sens large (5) ».

Un mouvement populaire est né


Dans la foulée de cette mobilisation populaire, les grévistes décidaient de mettre de côté leurs revendications propres et, le 5 juillet, des représentants de la section 22 et de plus de 300 organisations disséminées à travers l’État d’Oaxaca se rassemblaient spontanément dans un bloc organisationnel horizontal appelé l’Assemblée populaire du peuple d’Oaxaca (APPO) et se déclaraient le corps gouvernant légitime de l’État. Depuis lors, l’objectif est ni plus ni moins que la destitution du gouverneur Ruiz Ortiz, lui qui symbolise les travers de la classe politique mexicaine et que l’on accuse de corruption et de brutalité.

Et pour y arriver, l’APPO essaie ouvertement de créer une situation d’ « ingouvernabilité » pour forcer Ruiz Ortiz à se retirer ou à l’être par le Congrès mexicain. C’est ainsi qu’en plus d’occuper le centre de la capitale, l’APPO a établi des campements à l’extérieur de chaque édifice gouvernemental d’importance, incluant les bureaux du gouverneur et de la législature de l’État. Ceux-ci ont depuis été fermés pour l’essentiel et le gouvernement de Ruiz Ortiz contraint à une sorte d’exil intérieur. De facto, le gouvernement priiste ne gouverne plus.

Depuis la création de l’APPO, la résistance populaire a pris plusieurs formes. Le 1er août, par exemple, plus de 3000 femmes prenaient la rue avant de prendre possession de CORTV, la télévision d’État. La prise de possession des antennes radio et de télévision est d’ailleurs une des pièces maîtresses des stratégies de l’APPO. Depuis les radios occupées, comme Radio Universidad par exemple, on émet des communiqués enjoignant la population à la résistance et à la négociation. Cela permet donc à l’APPO de diffuser de l’information, d’émettre des communiqués, de rejoindre la population et de discuter ouvertement de leurs préoccupations. Des discussions qui s’expriment également à travers l’organisation de forums, comme celui organisé les 16 et 17 août derniers intitulé : Construire la démocratie et la gouvernance à Oaxaca.

Évidemment qui dit résistance dit aussi répression. Une répression assez sévère dans certains cas, comme le 21 août dernier lorsque vers 3h du matin des groupes paramilitaires et des policiers décidaient d’expulser les occupants et occupantes des antennes du canal 9 et de la radio APPO, ainsi que des installations de CORTV. Plusieurs cas d’enlèvements des leaders de l’APPO sont fréquemment évoqués, de même que des échanges de coups de feu suscités par des bandes armées à la solde du gouvernement déchu. La répression pourrait même atteindre un nouveau degré d’intensité. C’est que depuis le début de l’automne on signale plusieurs mouvements de troupes de l’armée mexicaine. De même, le déplacement de véhicules militaires et plusieurs vols d’hélicoptères ont été répertoriés. L’APPO a depuis décrété l’alerte rouge et on craint la répression à grande échelle.

Le mauvais exemple

C’est que les événements d’Oaxaca dépassent maintenant le simple cadre local. Le mouvement populaire est en train de réellement prendre racine et constitue une puissante source d’inspiration pour les autres populations opprimées du Mexique. Au sein de l’élite politique et économique on craint l’effet d’entraînement que pourrait avoir la victoire populaire. Jumelée au mouvement de contestation des élections présidentielles par les partisans d’Andres Manuel Lopez Obrador, c’est en fait tout l’édifice sur lequel repose l’oligarchie politique mexicaine qui risque de s’écrouler.

Puisque qu’avec l’APPO, à l’instar des zapatistes et de l’Autre campagne, on parle réellement d’un mouvement populaire qui est ouvert, inclusif et démocratique. Comme le souligne Aldo González, dirigeant zapotèque de l’Union des Organisations Sociales de la Sierra Juárez, « Personne n'est l'APPO, nous la représentons tous [..] Chacun y participe a sa façon, en expulsant un maire pourri, en occupant une officine gouvernementale, en convoquant une assemblée, en récupérant les traditions, en bloquant les rues et les routes (5) ». C’est un mouvement qui prend également de l’ampleur à chaque fois que la répression monte d’un cran.

C’est aussi un mouvement réellement populaire en ce sens qu’il provient de la base et fonctionne de façon autonome. Comme le mentionne Rueda Pacheco, un des leaders des professeurs : « L'APPO n'a aucune relation avec une quelconque guérilla, ni avec la coalition de gauche qui s'est mobilisée au niveau national contre la fraude électorale, bien que nous respections leurs luttes (6) ». Mouvement fonctionnant de façon horizontale – au final toutes les décisions se prennent dans les assemblées, à la base - il puise sa source dans le fait que les zones rurales et certains quartiers urbains ont souvent développé des formes de démocraties parallèles qui ont réussi à contourner l'autoritarisme du PRI. Une pratique également ancrée dans la culture de résistance indigène, qui constitue un outil précieux lorsque vient le temps de gérer les affaires courantes. Dolores Villalobos, coordinatrice du Conseil Indigène et Populaire – Ricardo Flores Magón (CIPO-RFM), organisation membre de l’APPO, s’enthousiasme d’ailleurs du fait que le « peuple de Oaxaca s’est souvenu qu’il est communauté ». Elle poursuit : « On apprend à s’organiser pour manger, pour l’autodéfense, pour les occupations, pour construire un accord, pour nos récoltes... C’est tout bénef, surtout si on dépasse les discours sur la solidarité et le soutien mutuel pour en venir à une pratique qui garantit notre survie (7)».

Cette pratique fait d’ailleurs en sorte qu’à l’heure actuelle, l’APPO est véritablement devenu le corps gouvernant de l’État d’Oaxaca. Et ce qui frappe, c’est qu’à travers tout le tumulte qui frappe la région, les choses semblent fonctionner normalement. Jusqu’à tout récemment on pouvait apercevoir encore bon nombre de touristes dans les rues de la capitale – le tourisme étant l’une des principales activités économiques de l’État. Des négociations ont actuellement lieu sous l’égide du Sénat mexicain pour trouver une issue à la crise. Celles-ci sont toutefois ardues et l’APPO refuse de céder sur ce qu’elle considère comme étant non négociable : le départ d’Ulises Ruiz Ortiz. Pendant ce temps, la stratégie de l’APPO est de gagner du temps et de s’implanter durablement. Du 27 au 30 septembre dernier on formalisait d’ailleurs la création de l’Assemblée d’État du peuple d’Oaxaca (AEPO)(8).

Mais comme nous l’avons mentionné, la menace de répression plane constamment sur la tête des Oaxacans et ceux-ci n’entendent pas rester les bras croisés. Bien que le mouvement soit dans son ensemble pacifiste, près de 3000 barricades sont érigées régulièrement à travers la capitale dans l’éventualité d’une attaque des forces étatiques ou fédérales. Et comme le mentionnait un communiqué de l’APPO diffusé le 2 octobre dernier, ses membres sont prêts à donner leur vie pour le bien de la démocratie au sein de l’État.
Plusieurs incertitudes demeurent évidemment quant à la suite des choses. Les événements se précipitent et nul ne peut prédire l’issue possible à la crise (9). Mais comme le mentionne Luis Hernandez Navarro, éditeur en chef de la page opinions du quotidien La Jornada : « La lutte à Oaxaca est à plusieurs égards un précurseur des autres luttes à venir. Oaxaca renferme les contradictions fondamentales de la société mexicaine et anticipe les conflits qui vont surgir dans les autres États (10)». Les événements d’Oaxaca pourraient donc avoir une portée nationale et ne pas se circonscrire uniquement aux limites de l’État. Ce qui est sûr cependant, c’est que ce mouvement populaire participe à ce vaste mouvement de la société mexicaine qui ébranle les fondations du vieil ordre politique corrompu et brutal du Mexique.

______________
(1) Cité dans Erwin Slim. « The People of Oaxaca’s March for Dignity Heads Towards Mexico City », The Narco News Bulletin, disponible sur http://www.narconews.com/Issue43/article2134.html. [A noter que les traductions sont celles de l’auteur].
(2) David Bacon. « Oaxaca’s Dangerous Teachers », Znet, disponible sur http://www.zmag.org/content/showarticle.cfm?ItemID=11002.
(3) Pour un survol plus exhaustif des événements du printemps et de l’été, voir entre autres George Salzman. « From Teachers’ Strike Towards Dual Power : The Revolutionary Surge », CounterPunch, 30 août 2006, disponible sur http://www.counterpunch.org/salzman08302006.html, ou John Gibler. « Pistol Policy : State Denial and Repression in Oaxaca », Znet, 16 août 2006, sur http://www.globalexchange.org/countries/americas/mexico/dispatches/4161.html.
(4) Voir entre autres Claude Rioux. « Répression brutale au Mexique », dans À babord!, #15, été 2006, p.5.
(5) Cité dans John Gibler. « Teacher Rebellion in Oaxaca », In These Times, 21 août 2006, disponible sur http://www.globalexchange.org/countries/americas/mexico/dispatches/4162.html.
(6) Cité dans Nicolas Arraitz. « Le Sud mexicain se met en commune », dans CQFD, #37, septembre 2006, disponible sur http://www.cequilfautdetruire.org/article.php3?id_article=1148.
(7) Cité dans Idem.
(8) Idem.
(9) Voir à ce sujet Nancy Davies. « APPO, The De Facto Government in Oaxaca, Moves Toward Permanence », The Narco News Bulletin, disponible sur http://www.narconews.com/Issue43/article2138.html.
(10) Au moment d’écrire ces lignes (mi-octobre), L’APPO rompait les négociations à la suite de provocations où des coups de feu furent tirés sur des membres de l’APPO, alors que l’on semblait près d’en arriver à un accord. Des actes de vandalisme sur des banques ont également été signalés et mis sur le dos de l’APPO, alors que cela semble plutôt être le fait d’agents provocateurs à la solde des autorités. Pour suivre sur une base régulière les événements, voir les liens Internet plus bas.
(11) Cité dans Gibler, loc. cit.

Quelques liens Internet

Pour des nouvelles régulières
http://risal.collectifs.net/
http://www.narconews.com/
http://www.americas.org/
http://mexico.indymedia.org/tiki-index.php?page=oaxaca
http://www.oaxacalibre.org/libertad/

Site de l’Assemblée populaire du peuple d’Oaxaca (APPO)
http://www.asambleapopulardeoaxaca.com/

Site du Conseil indigène populaire d’Oaxaca – Ricardo Flores Magon
http://www.nodo50.org/cipo/

Wednesday, October 11, 2006

ÉMISSION DU 12 OCTOBRE 2006

MICHEL FAUBERT - Le diable d'Amérique

Chronique sur les SLAPP et la poursuite intentée par American Iron & Metal (AIM)à l'endroit de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et le Comité de restauration de la rivière Etchemin (CRRE)
www.taisez-vous.org
www.aqlpa.com

MANO SOLO - Le canal du midi
LES ONGLES NOIRS - Les ongles noirs
LES TETES RAIDES - Gratte-poil

Brève sur la journée d'étude d'ATTAC-QC sur l'appauvrissement structurel en Afrique et en Amérique latine
www.quebec.attac.org

THOM YORKE - The clock
PATRICK WATSON -Luscious Life

Entrevue avec Jessica Gropp du Mouvement action chômage sur la Marche des chômeurs et chômeuses sur Ottawa
www.lecnc.net
www.macmtl.qc.ca

LES SANS CHEMISES (Chanson-thème de la Marche)
RENAUD - Leonard's song

Brève sur conférences et soirées vidéo sur le Mexique et la Colombie
www,agendamilitant.info
Enlacezapatista.ezln.org.mx

LES VULGAIRES MACHINS - Être un comme

TABARNACOS SURFERS - Bubble gum

Wednesday, October 04, 2006

ÉMISSION DU 5 OCTOBRE 2006

VINCENT VALLIÈRES - Tôt ou tard

Entrevue avec Elodie Comtois d'Ecosociété sur les nouveautés de l'automne
www.ecosociete.org

LA BAROQUE MACHINE - Tard l'autocar

Suite de l'entrevue

SUBHUMANS - Moving Forward
IRON MAIDEN - Purgatory

Chronique sur une grève aux Philippines chez un fournisseur de Wal-Mart
www.laborrights.org
wacphilippines.com
www.maquilasolidarity.org

GRATIEN ET LES GARAGISTES - Plymouth 78
GALAXIE 500 - Eeehhh!

Brève sur émeutes-répression à Copenhage autour du centre culturel autonome Ungdomshuset
indymedia.dk/index.php
www.ungdomshuset.dk/english.php

WIZO - Quadret im Kreis
GILBERT ET SES PROBLÈMES - Tuer le borgne

Brève sur soirée publique pour le retrait des troupes canadiennes d'Afghanistan et sur discours de la députée afghane Malalai Joya
www.echecalaguerre.org
www.ababord.org
www.cmaq.net/fr/node/25477

FRED FORTIN - Canayens